10/05/2011
Zaza au Carosse
De la comédie à l'écriture de la poésie
Le fil rouge : l'humour
Poète et slameuse, elle écrit des poèmes, anime des scènes slam au Cabaret Populaire Culture Rapide, gagne en équipe le Grand Slam National de Bobigny 2010, et arrive 6 ème sur 300 au concours international francophone Dis Moi Dix mondes en 2011.
Comme comédienne, elle a travaillé sous la direction d’Elie Semoun, Etienne Chatiliez, Coline Serreau, Marco Ferreri, Jean-Pierre Mocky, Philippe Harel, Jean-Claude Penchenat, Jérôme Deschamps et Macha Makeieff…
Elle a joué au Splendid, à Bobino, au Trévise et en tournée au sein de la « Bande Originale » , expérience récompensée par le prix Charles Oulmont. Elle a adapté et interprété « Un Cœur Simple » de Gustave Flaubert, écrit et interprété un spectacle solo, « Un joyau dans son écrin »,avec Sophie Forte et Jacques Delaporte, du Grand Orchestre du Splendid, écrit une chanson, « Ode à la mer », interprétée par Alexis HK sur l’album « l’Homme du Moment », interprétée au Bataclan, à la Cigale et en tournée.
Elle a mis en scène le duo « Beur ou ordinaire », au théâtre de La Main d’Or, aux Trois Bornes et en tournée.
EXTRAITS DE PRESSE
L’EXPRESS
Isabelle Sprung, comédienne pleine de punch
LE FIGARO
Avec sa voix, drôlissime dans les aigüs, Isabelle Sprung se détache de cette joyeuse bande.
Theatreonline
Une hystérique parmi nous
Ce qui est sûr, c'est qu' Isabelle Sprung, qui a fait ses classes au Cours Simon avec l'humoriste Sophie Forte, ne manque pas d'énergie. Une graine de comique est en train de naître.
Paris Boum Boum
Elle a des airs de Anne Roumanoff et des allures de jeune fille attardée qui ne sait pas trop quoi faire de son corps. On la sent bien sur scène, à l'aise dans ses baskets. Elle bouge, saute, se contorsionne dans tous les sens avec une énergie qui en fatiguerait plus d’un.
Isabelle Sprung ne laisse pas indifférent le public et nous plonge parfois dans un univers franchement délirant. Il s’agit d’ une comique en train de naître, et ça, ça ne se discute pas...
Réservez, venez nombreux! Nouveaux textes!
12:19 Publié dans amour, art, art conceptuel, Bons plans, Déjanté, dessins, dessins et photos, Ecrire, femmes, Humour, slam | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : meufs, slam, festival, humour
03/05/2011
Perles
Une élève de piano - 8 ans :
- Pourquoi tu t'habilles pas en prof?
Moi : - C'est comment, s'habiller en prof?
L'élève de piano : - En jogging!!!!
Un autre jour :
L'élève : - Tes cheveux ont poussé!
- Oui.
- Ca se voit plus que tu les as fait couper!
- Non.
- Alors, ça sert à rien de les couper!
16:00 Publié dans art, cours de piano, Humour, Musique, piano | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : perles
21/04/2011
T'as pas d'humour! Je plaisante, etc.
« Une journée où l’on n’a pas ri est une journée perdue… » écrivait le sage Voltaire.
J’ai ri aujourd’hui, fort heureusement.
A l’heure où les nantis annoncent des pertes de 25 pourcent sur leurs richesses, où le chômage croît, ou la confiance en les banques vacille, nous éprouvons encore et toujours le besoin vital de rire.
Mais faire rire n’est pas simple. Le maître des comiques français, Molière a écrit : « C’est une étrange entreprise que celle de faire rire les honnêtes gens. » A son époque, elle était plus que risquée. Dans sa pièce La Critique de l'Ecole des Femmes, un petit marquis répétait stupidement "tarte à la crème". Le duc de La Feuillade se crut visé, saisit la tête de Molière et la frotta contre les boutons tranchants de son habit, en répétant : "Tarte à la crème, Molière, tarte à la crème !" lui mettant le visage en sang.
Aujourd’hui, les comiques et humoristes de tout poil risquent au pire le bide, ou moins grave, un article désapprobateur, ou encore un billet vengeur sur un forum. Le pire des reproches sonne comme le glas : « Je n’ai pas ri une seule fois ! » Et que dire de l’indifférence ?
Faire rire, c’est un don.
De nombreux comiques sont des enfants qui ont subi des humiliations à l’école, qui souffrent d’un physique banal, voire disgracieux, se sont sentis décalés, et qui ont sublimé en faisant rire. Eux-mêmes sont en souffrance. Jacqueline Maillan disait : « Quand je me regarde dans la glace, ça ne me fait pas rire. « Mais le public sans pitié s’esclaffe et applaudit dès qu’elle entre en scène.
Prenons l’exemple d’un personnage qui subit une humiliation capitale : la chute en public. Si le spectateur s’identifie au personnage dans un premier temps, il a peur, puis, se rendant compte que l’avanie que subit le personnage ne lui arrive pas, à lui, il est soulagé, et il rit.
« Le rire, c’est de la mécanique plaquée sur du vivant » a écrit Henri Bergson.
Si un clown tombe sur une scène, le public rit.
Le spectateur sait que c’est fait exprès et que ce n’est pas lui qui est tombé. Il est tranquillement assis dans son fauteuil. Ca le soulage de ses soucis. Il admire la performance, le gag minutieusement réglé.
La jeune génération apporte aujourd’hui une nouvelle forme d’humour, particulièrement cruelle. Elle est l’héritière du porno chic, des images crues diffusées en boucle sur nos écrans. Quand elle montre sur une scène ouverte parisienne très prisée une jeune femme blonde, incarnation de la candeur, torturée par plusieurs hommes, la tête dans une bassine réellement emplie d’eau, le public s’esclaffe sans pitié.
Est-ce l’influence de Pierre Desproges, qui a la question « Peut-on rire de tout ? » répondait : « Oui, mais pas avec n’importe qui. » Entre nous en tous cas, semblent dire les jeunes.
Bon enfant, Dany Boon, issu de la génération des années 80, prend le parti des plus faibles, les gens du Nord, à la réputation chaleureuse, contre le snobinard francilien froid et imbu de sa personne. Il se plaint de ne pas avoir obtenu de prix, alors qu’il rafle les meilleures entrées au box office. Charlie Chaplin, Bourvil, Louis de Funes et Les Bronzés l’ont précédé.
L’humour doit être universel.
Gad Elmaleh a su s’adapter à l’humour français. Lorsqu’il a débuté à Paris, il parlait arabe sur scène et racontait sa vie de jeune juif marocain en partance pour le Canada. Il débutait le spectacle en écrivant une lettre à son oncle. Surtout les juifs sépharades pouvaient s’identifier. Exit les gags trop allusifs, signe d’un humour typiquement juif, coupées les phrases en arabe, il s’adapte à l’humour français, et en arrive même à endosser les poncifs sur le juif bling bling du Sentier. Concession ou compromission ?
Dans la pièce de théâtre « Chat et souris », de Ray Cooney, montée avec maestria par Jean-Luc Moreau, chef-d-oeuvre de l’humour anglais, noir, iconoclaste et absurde, le comique repose essentiellement sur la situation qui pousse un homme , ainsi que son acolyte, à inventer les mensonges les plus gros.
Les portes claquent, le rythme est effréné, les femmes séquestrées hurlent, la mécanique est bien huilée.
Ma voisine y est allée, mais déçue, m’a avoué préférer l’humour sur la politique. Les Guignols de l’info connaissent un franc succès depuis 1988, et le Caveau de la République accueille toujours de jeunes chansonniers. Humour pérenne, courageux, puisqu’il égratigne les nantis.
Le style est important. Si le mari aviné apparaît dans « Le Médecin malgré lui », de Molière, le public rit aux éclats. S’il s’agit d’un enseignant raté face à son épouse dans la pièce « Qui a peur de Virginia Woolf », d’Edward Albee, interprétée par Elizabeth Taylor et Richard Burton, le public reste silencieux et atterré, tant le sujet est traité de façon noire et cynique. Dans « le Médecin malgré lui », les insultes et les coups pleuvent, la violence dans ce couple est extrême, le public rit aux éclats. La meilleure scène des Fourberies de Scapin est la scène où Géronte, vieillard avare, prend une volée de coups de bâtons, ligoté au fond d’un sac par son valet. C’est la vengeance des gens de peu.
Si les personnages sont affligés d’un défaut physique, cela ne gâte rien. Coluche était affligé d’un certain embonpoint, qu’il accentuait à l’aide de sa salopette. Coluche travaillait ses gags avec acharnement. La très regrettée et sublime Zouc, un peu ronde, vêtue d’une robe noire peu seyante, a l’accent suisse et distille ses gags avec un sérieux désopilant.
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L’humour est féminin, résolument. Il suffit d’observer le nombre de pièces où des femmes sont à l’affiche. La Madeleine Proust, Anne Roumanoff, Josiane Balasko, Valérie Lemercier, Muriel Robin, Florence Foresti sont des humoristes qui connaissent un succès pérenne. De nombreuses jeunes femmes tentent leur chance sur les planches des cafés –théâtre et des scènes ouvertes. Elisabeth Buffet est l’une des premières à se tailler un franc succès dans le registre de la grivoiserie. Une femme ose la blague salace, et le public suit !
Si l’humour évolue avec la société, il est toujours présent quoiqu’il arrive. S’il nous était interdit de rire, nous ne serions plus en démocratie. Il nous sauve de la folie, en nous la montrant, tel un miroir à peine grossissant. A l’époque des réseaux sociaux virtuels, il reste l’un des bastions des rassemblements populaires. Plus on est de fous, plus on rit ! Il nous aide à vivre l’instant présent. Rions chaque jour, tant qu’il en est encore temps !
copyright Isabelle Sprung
21:42 Publié dans Ecrire, Humour, Rire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rire, humour
01/04/2011
Prochain slam à femme
Demain à 20 heures précises, slam à femme, thème " Richesses" http://www.culturerapide.com/programme
22:50 Publié dans art, art conceptuel, Blog, Bons plans, Ecrire, femmes, Humour, Insolite, Rire, seniors, slam, textes sur le comptoir | Lien permanent | Commentaires (0)
27/03/2011
Prochain slam à femme, thème "Richesses"
Autoportrait. Née avec une cuiller en argent dans la bouche. Copyright Isabelle Sprung; www.culturerapide.com/programme
01:29 Publié dans art, beauté métissée, Blog, dessins, dessins et photos, Humour, Insolite, poésie, Rire, slam | Lien permanent | Commentaires (0)