13/09/2009
C'est reparti
Les ateliers d'écriture!
J’en ai laissé des pions
Sur le chemin de ma vie
Des fleurs des jaunes des rouges
Des verts des longs des ronds des creux
Ceux qui jouaient des mers
Et d’autres les pères
Ceux qui repassaient sans faire un pli
Et prenaient les vessies
Pour des lampions
Je suis une femme libérée
Une araignée sur une chaise
Qui tricotait des petites mitaines
Eh sale ! Dis donc ! Voilà le capitaine !
Qui court si vite à toute vitesse !
Attention voilà le chat noir
Qui tombera tout droit
Au trottoir
Adieu fantasme
Adieu marasme
10 05 08 Berlioz
Le bol de riz
Du petit riquiqui
Parti en vadrouille
Dans la cuisine de Rataplan
Bah ! Qu’est-ce qui fotn
Ils restent en plan ?
Bah non !
Ils vont voir l’ascenseur
Pour les emmener au septième ciel
Flûte il est en panne
Bonne nuit les petits
Berlioz mai 08
Oh l’enfant
Qui me charme
Par ses sourires ses rires et ses larmes
Ses boucles brunes ses yeux noirs et malicieux
Que de plaisir à partager ses, jeux
Et de voir du bonheur dans ses yeux
Il me questionne et me reprend
Si par hasard je m’égare
Et si je fourche et je confonds
Dehors et déhors
Puis nous allons plus loin
Dans des histoires sans fin
Sur des chemins lointains
Et tout se termine
Dans de grands éclats de rire
Des chansons dans titre
Enfantines et comptines
Bonsoir et bonne nuit mes touts petits
Faîtes de beaux rêves
Cachez bien la fève
Et à demain pour d’autres folies
A L’envie
Pilou 09 06 08
Merci mon Dieu pour les enfants
Mes grands déjà quarante ans
Que tu m’as donnés
Un jour de mai
Merci de les avoir gardés
Tous les ans de les avoir protégés
De m’avoir soutenue
Dans les visscitudes
D’une éducation semée
D’embûches
Babacool et parpayotte
Ils sont devenus parents
Des hommes maintenant
Ils me dépassent largement
Mais ont toujours besoin de leur Môman
Pour écouter tous leurs tourments
Et pourtant ils peuvent rigoler
Encore et toujours devant
Le Père Noël est une ordure
Et les Pom Pom mûres
De leurs 5 ans sans faire le mur
Maison de Chaufournies
3 semaines
Trois semaines
Sans colère ni sans haine
Sans chaîne
Ni sans peine
Je retrouve le sourire
Qui doucement vient
Se glisser sur mes mains
Sans ternir
Et mon esprit libéré se tourne
Vers son doux visage
Une crêpe pistache chocolat
Je déguste sagesse et bons petits plats
Dans Paris une promenade un passage
Et puis un air de guitare et de jazz
Je t’accompagne vers une dernière demeure
Et ta chanson trotte dans ma tête
Ritournelle aimable inoubliable
L’enfant
05 06 08
Maman je t’aime tant
Je t’aime et je t’attends
Je t’ai toujours comprise
Tu m’as toujours reprise
Tes chaussures sont-elles bien cirées
L’ourlet de ta jupe bien reprisé
Le col de ton mantelet bien chaud ?
As-tu bu ton chocolat au cacao
100 % pur beurre noir ?
Maman je t’aime tant
Je t’aime et je t’entends
Je suis encore en crise
Encore et toujours sous emprise
Ta prison dorée a-t-elle une clé ?
Le juge clément va-t-til me libérer ?
Vais-je partir vers des sommets bleus
Dans les cieux les nuages courent
Après des chimères sans fond
Un jour je partirai en voyage
Je ne serai plus un enfant sage
Mais une femme accomplie
Je me promènerai sous la pluie
Sans capuchon ni cabochon.
Zaza mai 2008
21:45 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ateliers d'écriture de poésie
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